Attila, le curieux chat voyageur de Christine Lacroix, édition City-Éditions.com, roman, mai 2016
237 pages, 17,90 €
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Quatrième de couverture :
« Turbulent, patachon, espiègle, fanfaron : ce sont les traits de caractère d’Attila, le beau chat de gouttière. Ce robuste félin partage l’existence d’un sympathique bipède qu’il a réussi à apprivoiser. Mais un jour, lors d’un déménagement, pris de panique, Attila s’enfuit. Commence alors une vie d’aventures, de chat errant dans une ville qui n’est pas vraiment faite pour lui.
Lors de ces aventures, il rencontre des humains, mais aussi d’autres chats, pas toujours très sympathiques, et savoure sa liberté. Mais Attila garde toujours un objectif : retrouver son compagnon, l’humain avec qui il partageait sa vie. Il n’aura de cesse d parcourir le monde en tous sens jusqu’à avoir accompli sa mission er être enfin rentré à la maison… »
Auteur du roman à succès « Les fantastiques aventures de Surcoût » (City), Christine Lacroix ne se rappelle pas un jour de sa vie sans présence féline, notamment celle d’Attila. Son souhait serait que ses romans invitent à se rendre dans un refuge pour y adopter le plus ancien locataire ou le plus cagneux des chats de gouttière.
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Extrait page 7 :
« Avant, je m’appelais Black, juste Black. Mais Attila ça me va…
Pourtant à mes débuts j’étais blanc, tout blanc. Quand j’étais chaton, je suis tombé dans un sac de coke posé dans le coin nord de la remise où je suis né ; maintenant je suis noir, tout noir avec des émeraudes à la place des yeux. »
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Mon avis de lectrice (et que de lectrice !) :
Un livre plaisant à lire, qui se lit relativement facilement. On suit le chat dans ses aventures, heureuses ou moins heureuses. J’en profite pour préciser, comme l’a fait Brigitte Bulard-Cordeau dans la préface, qu’il s’agit d’une histoire vraie et que ce qu’Attila nomme la coke est en réalité un sac de charbon…
L’auteure se glisse dans la peau du chat, animal qu’elle connaît manifestement bien. Et si j’ai parfois un peu de mal avec quelques mots (talpidé pour éviter la répétition du mot taupe par ex.), j’ai aimé entrer dans son univers parfois poétique, parfois plus réaliste. L’histoire est bien trouvée, mais j’ai parfois moins apprécié ce que j’appellerai des invraisemblances : le chat parle de choses humaines comme un humain et anticipe quelques passages, mais c’est complètement assumé par l’auteure.
Je pense que c’est un livre à destination des amis des chats avant tout mais qu’il peut être lu par tous, et qu’on peut vraiment apprendre ce qu’est un chat.
Ps: Tout au long du livre, je me suis demandé si Christine Lacroix était professeur de français ? J’ai cherché sur le net, rien trouvé si ce n’est qu’elle est aussi l’auteure du blog chat-pitre.over-blog.com.
Re-ps : J’ai également une question pour l’auteure au cas où elle passerait ici : Madame Lacroix, pourquoi le chat sur la couverture n’est-il pas noir ? Et pourquoi me fait-il furieusement penser à Surcouf ?
Sourire.